Ménétreux et la vigne

Dès le XIIème siècle, la culture de la vigne est mentionnée dans les cartulaires des abbayes de Flavigny, Fontenay, Oigny, Moutiers St Jean et aussi dans celui du prieuré de Notre Dame de Semur. Ces communautés religieuses étaient propriétaires ou bien percevaient la dîme levée soit en raisins soit en vin. L’abbé de Flavigny avait par ailleurs le privilège de banvin lui permettant trois fois dans l’année de vendre son vin sans concurrence. Ruiné par la guerre de 100 ans, ce n’est qu’au XVIeme siècle que le vignoble put être reconstitué malgré les guerres de religion, les troubles de la ligue et les épidémies. On aménageait alors des trêves pour le labourage et les récoltes. Des vigniers étaient spécialement chargés de surveiller les vignes. La production de l’Aussois, descendant l’Armançon, l’Yonne et la Seine jusqu’à Paris, partageait avec les vins de l’Orléanais les faveurs de la table du Roi-Soleil et de sa cour. La vente du vin étant alors d’un bon rapport, le vignoble s’étendit à tel point que Colbert dût promulguer un édit faisant défense de ne planter aucune vigne sur les terres à bleds (blé) seulement sur les coteaux. Les guerres de Louis XIV furent favorables aux marchés puisqu’il fallait livrer, outre du pain et de la viande, quantité de vin aux armées.

Dans bien des villages, comme à Ménétreux, on dénombrait plus de vignerons que de cultivateurs et ils étaient placés généralement dans la classe moyenne, certains d’entre eux, propriétaires, connaissaient une certaine aisance.

En 1831, le docteur Morelot dans sa « Statistique de la vigne en Côte d’Or », décrit un vignoble planté en Gamay, en Pineau ou en cépages particuliers à certains climats comme le « Melon blanc » de Flavigny, le « Malain » ou le « Sauvignien » de Vitteaux, le « Chineau » propre à Semur et le « Ravat blanc » spécial à Alise qui donnait un vin blanc agréable à boire, faiblement mais naturellement pétillant, renommé dans toute la région.

L’élevage et la culture se développèrent après la destruction du vignoble par le phylloxéra vers 1910 et la guerre de 1914/1918 qui dépeupla les campagnes. L’élevage des moutons était plus important que l’élevage des bovins.

Après le creusement du canal de Bourgogne et sa mise en service en 1832 et celui de la voie ferrée et son inauguration en 1851 les cimenteries et les tuileries voient le jour dans tous les villages de la région situés en bordure du canal. La Tuilerie de Ménétreux le Bas, dite au début Tuilerie des Laumes (elles avaient le même propriétaire) est construite vers 1862, avec elle, la création du « village nègre » pour loger les ouvriers. Ces ouvriers au début du XXème siècle, demandent le rattachement de leur bout de commune au hameau des Laumes Les enfants auraient moins de chemin à faire pour aller à l’école, ils sont plus près des Laumes que de Ménétreux.. La commune de Venarey sollicitée, refuse cette annexion.

Source: Mme Nicole Simon « Morceaux d’histoire de la très ancienne paroisse de Monestériolum »


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