Vers 1822, Madame veuve PINOT ouvrit une école volontaire pour les petites filles, sous le seul bénéfice de la rétribution scolaire. Aidée d’autres femmes dévouées, elle enseignait aux enfants le catéchisme, la lecture, l’écriture, et le calcul ; Un peu de couture aux plus grandes. Mais ces institutrices de bonne volonté n’avaient pas leur brevet de capacité et l’autorité académique les poursuivit devant les tribunaux, tandis que leur école fut fermée. En vertu de l’article 17 de la loi du 28 mars 1882, ainsi conçu : « La baisse des écoles instituée par la loi du 10 AVRIL 1867 sera établie dans les communes », le conseil municipal de Ménétreux, dans sa séance du 1O mai 1882, décida qu’une caisse des écoles sera créée dans la commune et vote pour l’alimenter une somme de 25 Frs. A cette même séance, et en vertu de l’article 5 de la loi du 28 mars 1882, le conseil procède à l’élection des membres de la commission scolaire instituée d’après cette loi, pour surveiller et encourager la fréquentation scolaire. Furent élus : Jean-Marie Lapipe, Théophile Ramviot et Frédéric Ramviot. La carte de France placée dans l’école étant en mauvais état, le conseil vota, le 16 novembre 1886 une somme de 46 frs pour acheter une nouvelle carte. Monsieur Claude LEVITE, instituteur à Ménétreux depuis 1870, a été mis à la retraite à partir du 3O Septembre 1921. C’est certainement l’instituteur qui a exercé le plus longtemps dans notre village et duquel nous gardons le meilleur souvenir. Source: Mr R. Blanchot Le 25/06/1973
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